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À LA DÉCOUVERTE DU POINTU DE MONTPELLIER VOLLEY : JEAN PATRY
Nous sommes partis à la découverte du jeune phénomène français dans le monde du volley-ball, Jean PATRY. Il s’est confié à nous dans une interview exclusive pour le Master 2 Marketing du Sport et des loisirs. Nous avons pu obtenir son avis sur la future équipe de France…
Peux-tu nous décrire ton parcours scolaire et sportif ?
Mon parcours scolaire est assez bref, j’ai fait des études classiques jusqu’à la terminale où j’ai obtenu mon bac ES avec mention assez bien. Après cela, j’ai tenté de faire du droit, mais au bout d’un mois c’était devenu trop compliqué pour moi de concilier mes études et le volley. J’ai fait le choix de me consacrer entièrement au volley car une semaine sur deux j’étais en déplacement pendant trois jours. Sur une année scolaire quand on ajoute les déplacements plus les deux entraînements par jour et les différents rendez-vous avec le kiné etc cela ne me laissait pas assez de temps pour travailler convenablement à la fac.
Concernant mon parcours sportif, j’ai commencé à l’âge de 8 ans à Montpellier. J’ai fait poussin, benjamin, minime, cadet. Par la suite, j’ai fait les sélections départementales et régionales. Je suis rentré au pôle espoir pendant 2 ans. Là-bas j’ai fait ma troisième et ma seconde. Après, je suis rentré au centre national à Montpellier où j’ai effectué ma première puis ma terminale.
Une fois ma terminale finie, j’ai intégré l’équipe de Montpellier avec un contrat au centre de formation pendant 2 ans. Désormais, je suis passé sur un contrat professionnel depuis maintenant 3 ans.
Concernant l’équipe de France j’y étais en cadet et junior. Actuellement, c’est ma deuxième saison internationale avec l’équipe de France.
En tant que jeune connecté, que penses-tu de l’impact des réseaux sociaux sur ta pratique ?
On a vu que tu étais plutôt présent sur instagram (@jeanpatry) avec beaucoup de stories, c’est pour cela qu’on te pose cette question !
Il n’y a pas de réel impact, du moins pas sur la performance mais des fois cela peut avoir des effets positifs comme négatifs. Quand tout va bien, quand tu joues à ton meilleur niveau, tout le monde est content et te félicite. Après quand tu es moins en forme sur un match, cela peut être l’inverse, moi ça ne m’est pas arrivé, au contraire j’ai toujours été soutenu sur les réseaux sociaux, on m’envoie souvent des messages d’encouragement. Ça permet d’avoir un peu plus de confiance en soi avant et après les matchs.
As-tu un plan professionnel pour te reconvertir après ta carrière sportive ?
C’est une répercussion du choix que j’ai fait de me consacrer entièrement au volley. En fait, je me suis posé la question : si je ne prévois rien maintenant, comment je ferai après ?
D’un autre côté, si je prépare quelque chose pour après ma carrière alors que ça sera d’ici 15 ans, enfin je l’espère ! (Rire) , ça me parait vraiment loin. Je pense que d’ici-là il y aura beaucoup de choses qui auront changées, et de nouvelles opportunités qui se seront offertes à moi.
Pour le moment, je n’y pense pas vraiment, je sais qu’il faut que je sois le plus fort possible au volley afin d’avoir la meilleure carrière possible pour avoir le plus d’opportunités après.
Financièrement il faut aussi que je fasse les bons choix, que j’apprenne à bien gérer ce que je gagne aujourd’hui pour ne pas avoir de problèmes plus tard. Cela pourra faciliter une possible phase de transition entre ma carrière professionnelle et ma reconversion.Vers la fin de ma carrière, il faudra que je me pose les bonnes questions pour avoir le plus d’options possibles. Donc, si je fais les bons choix ça devrait bien se passer. Pour le moment, ma carrière débute tout juste donc comme je l’ai dit je me contente d’être le meilleur possible.
Si tu n’avais pas été volleyeur qu’aurais tu fais ? Chanteur ?
Non pas vraiment (rire), mais pleins de choses je pense. Le droit ça m’intéresse beaucoup, donc j’aurais peut-être fait des études de droit comme je l’avais prévu auparavant et peut être que j’aurai fini avocat qui sait !
Sinon, j’aurais aussi fait des études d’architecture, parce que ça me plait vraiment. Voilà pour le côté professionnel, mais en terme de loisir peut être que j’aurais pris plus de temps pour voyager parce que ça me passionne aussi. Vous savez avec le volley on voyage énormément, mais ce n’est pas le même type de voyage. Au final on ne voit pas le pays, on n’est pas là en touriste mais en compétiteur et ça change tout.
Après cette génération “dorée” en équipe de France, il va arriver un moment où il va y avoir un turn over. Quelle va être la prochaine équipe de France d’après toi ?
Cette génération qui a vraiment bien marché va continuer encore un moment, parce qu’il y a des postes sur lesquels tu peux rester plus que d’autres. A mon avis la transition va donc se faire doucement. Il y en a d’autres qui arrivent et qui commencent à intégrer le groupe, tout cela se mélange et forme une nouvelle génération au final. L’équipe gardera les mêmes valeurs de toute façon, je ne me fais pas de soucis là-dessus.
On se ressemble tous beaucoup et on s’entend tous très bien, donc il y aura une transition qui se fera en douceur. A un moment, il faut passer à autre chose et créer quelque chose d’autre, rester en perpétuelle évolution. Je ne me fais pas trop de soucis pour l’avenir de l’équipe de France.
Toute la #promoMHB espère que tu es prêt pour tes prochains matchs et aussi pour la vidéo qui sortira sur la chaîne youtube “Master 2 Marketing du Sport et des Loisirs Montpellier” à bientôt Jean !
Oui je suis prêt ! À bientôt sur le terrain ou sur les réseaux sociaux !
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