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L’ascension de Huawei
Huawei monte en force
Le géant Huawei à réussi au fil des années à se ranger en tête du classement des constructeurs mondiaux de smartphones, arrivant aujourd’hui en seconde place après Samsung et avant Apple. La firme a annoncé sur Twitter avoir vendu 200 millions de smartphones en 2019, laissant Samsung en tête du classement avec environ 293 millions d’unités vendues dans le monde. (Chiffres à méditer en ce qui concerne l’environnement !)
Un marché controversé
L’année 2019 n’a pas été de tout repos pour le géant chinois. Au mois de mai, la déclaration de Google a été claire : les activités avec Huawei seront suspendues, suites aux pressions de Washington. En effet, le gouvernement Américain a inscrit Huawei sur la liste des entreprises “susceptibles de mettre en péril la sécurité nationale”, soupçonnant notamment l’entreprise d’espionnage.
D’autres grandes firmes américaines tels qu’Intel, Qualcomm et Broadcom ont suivi le mouvement, mettant à mal l’avenir de Huawei. Les futurs smartphones Huawei et Honor n’auront donc pas accès aux services de Google (PlayStore, Youtube, Maps, Gmail…), ce qui vient obscurcir les perspectives du géant chinois. On parle actuellement de « trade war » soit une guerre commerciale entre la Chine et les Etats-Unis, avec au cœur du débat le développement du réseau 5G, domaine dans lequel Huawei fait partie des leaders.
Des expérimentations en France
En 2017, Huawei a offert à la ville de Valenciennes pas moins de 240 caméras équipées du système de reconnaissance faciale. Huawei souhaite à travers cette action développer son offre de « safe city », afin d’avoir « plus d’efficacité dans l’analyse, la prévention et la prise de décision des équipes de Police Municipale et Nationale ».
Sur le site du géant chinois, on nous donne au programme : « caméras IP avec de nouvelles fonctionnalités comme le zoom HD, vision nocturne et sous la pluie, traitement intelligent de l’image avec détection des mouvements de foules, objets abandonnés, situations inhabituelles… ». Mais lorsque l’on se rend sur le lien des caméras pour en savoir plus : Erreur 404 – La page n’existe plus… (dans cet article)
Si les habitants de la ville sont méfiants envers cette initiative, le maire Laurent Degallaix a déclaré ne pas utiliser les fonctions de reconnaissance faciale, technologie qui est interdite en France. Ce partenariat entre Huawei et la ville permet à la firme de faire de Valenciennes « une vitrine technologique, sûre et de confiance, au service des valenciennois, et le souhait de Huawei de proposer une brique technologique au service de cette ambition, à titre expérimental. »
Lorsque l’on observe les usages notamment en Chine, ces caméras participent notamment au « Social Credit System », qui note les individus en fonction de leurs actions au quotidien. Serait-ce le prochain pas vers une vie toujours plus connectée ? Affaire à suivre !
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