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L’alternance au sein du conseil de développement de la Métropole, ça donne quoi ?
L’expression de l’intelligence collective pour le développement de nos sociétés : Kézako ?
C’est le sujet qu’aborde Zino au sein du conseil de développement de la Métropole de Montpellier au cours de cette année.
Voici ce qu’il nous en dit :
De nos jours, le concept de co-construction d’une société qui prendrait en compte l’avis des habitants, l’avis des citoyens est au centre des attentions. Les citoyens sont de plus en plus informés et ils ont une réelle volonté de jouer un rôle.
Les Conseils de développement s’inscrivent dans cette tendance, en effet ces instances de participation citoyenne où se réunissent des membres de la société civile se considèrent généralement comme étant des instances de démocratie participative où s’exprime l’intelligence collective.
La question que nous pouvons nous poser est : « la démocratie participative est-elle le meilleur moyen pour faire fructifier l’intelligence collective et mener à des idées novatrices ? ».
L’intelligence collective doit être efficiente, productive et porteuse d’idées, les personnes doivent avoir des connaissances et des compétences pointues sur les sujets abordés ce qui n’est pas le cas hélas d’une grande majorité de personnes.
Emmanuel Macron parlait de « premiers de cordée » ces personnes qui ont réussi dans leur domaine parce qu’ils ont du talent, c’est un peu dans cet esprit là que l’intelligence collective semble réellement s’exprimer. Il faut cependant prendre des personnes venant de divers horizons afin d’avoir une vision globale et surtout une vision d’intérêt général, pour cela il faut que les personnes mettent de côté leurs intérêts personnels et qu’ils voient le monde tel qu’il est et non pas avec l’œil de Gulliver.
L’enjeu majeur est donc d’avoir des personnes à la fois impliquées, engagées et compétentes, ce qui n’est pas chose aisé. Alimenter une telle communauté n’est pas une mince affaire. Il faut sans cesse essayer de trouver les bons éléments, puis leur donner envie de participer, de venir et de revenir tout en sachant que malgré tous les efforts que l’on pourrait accomplir, peu seront les membres qui se déplaceront et qui prendront la parole.
Pour terminer nous pouvons conclure en réadaptant un célèbre adage africain : seul on va plus vite, ensemble on va plus loin, cependant un trop grand nombre de parties prenantes peut ralentir la réflexion et la rendre au final non pas plus riche mais plus statique.
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