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L’ économie du sport plus fort qu’une épidémie ?
Ce Mardi 4 Mars 2020, la Ministre des Sports, Madame Roxana MARACINEANU, a convié tous les représentants de la filière fédérale du Sport, à une réunion exceptionnelle. Le sujet principal : le maintien ou non de certaines grandes manifestations en raison du virus circulant actuellement, le coronavirus.
D’après le communiqué de presse, plusieurs points sont à retenir :
Pour commencer la tenue ou non des événements sportifs, sera étudié au cas par cas en fonction des risques : « Il n’y a pas de critères précis, mais il est nécessaire de respecter les deux critères retenus au plan national : l’annulation des événements de plus de 5 000 personnes en milieu confiné et celle concernant les rassemblements extérieurs jugés risqués. »
Un grand questionnement se pose pour certains rassemblements, notamment pour le match : PSG-Dortmund, qui pourrait se dérouler à huis clos.
En ce qui concerne les différents championnats comme le foot, le rugby ou le handball, aucun changement de calendrier n’a été décidé, afin de ne pas causer de problèmes en termes de qualification pour les Jeux Olympiques de Tokyo. En revanche, le tournoi de France de foot féminin pourrait se disputer à huis clos.
Les préfectures vont donc trancher au cas par cas pour chaque manifestation du territoire. On peut donc se demander quelles vont être et quelles sont les conséquences de cela sur la filière sportive ?
“On parle en milliards d’euros, avec des enjeux économiques extrêmement importants. Il y a des intérêts en présence et il y aura très certainement des conversations très fortes sur le sujet“, abonde Wladimir Andreff professeur à l’Université de Paris 1.
En effet, les organisateurs n’ont aucun intérêt à annuler une manifestation. Au vu des enjeux économiques et des pertes que cela pourrait engendrer. Certains sont donc tentés de minimaliser la situation, pour maintenir leur rassemblement.
En 2016, le virus Zika avait menacé la tenue des Jeux Olympiques de Rio. L’organisation avait alors considéré le risque comme « raisonnable » et avait maintenant la compétition. Cette semaine, le CIO doit se réunir, afin de discuter du cas des Jeux Olympiques de Tokyo.
Léa Robitzer
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