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L’agriculture en pleine mutation !
Aujourd’hui, nous assistons à des changements déterminants dans le secteur de l’industrie agroalimentaire. La qualité des produits devient un enjeu majeur pour les professionnels et un critère indispensable de choix pour les consommateurs. Le salon de l’agriculture 2020 se présente donc comme un lieu stratégique.
Le salon de l’agriculture 2020 : nouvelles réflexions ?
En cette période électorale pour les municipales 2020, la 56ème édition du salon de l’Agriculture est au cœur des débats. Cet événement représente un espace de dialogue et de discours politiques. Au-delà de ces enjeux, il y a des aspects économiques importants. En effet, l’agriculture génère d’importants flux de capitaux grâce aux investissements réalisés sur le long terme. La thématique de cette édition est « l’Agriculture vous tend les bras ». L’objectif est donc d’échanger sur les nouveaux dispositifs économiques à instaurer mais également les incitations pour s’orienter vers des modes de production plus durables et le respect des sols et des bêtes. Ces aspects sont nécessaires pour parvenir à effectuer la transition alimentaire que nous sommes en train de vivre avec la montée en puissance des nouvelles tendances de consommation comme le BIO, Véganisme, Healty…
Comment expliquer cette prise de conscience ?
Cette transition alimentaire s’explique par une prise de conscience récente des consommateurs qui voient la qualité des produits se dégrader depuis le lancement de la société de consommation dans les années 1960. Les producteurs sont contraints de baisser leurs marges et d’augmenter leurs productions car la pression des enseignes de distribution est trop forte. C’est pourquoi ils peuvent parfois avoir une empreinte carbone trop importante ou bien surcharger les élevages, ce qui provoque des alertes sanitaires ou bien l’indignation sur les réseaux sociaux.
Et les consommateurs ?
Les consommateurs souhaitent donc changer leurs comportements d’achat afin d’opter pour une consommation plus responsable et plus qualitative. Les producteurs et les enseignes de distribution souhaitent donc adapter leurs offres avec des produits correspondant à la demande. Pour se faire, on constate une intégration des contraintes environnementales et éthiques. En effet, les distributeurs sont de plus en plus attentifs à la « qualité » des produits proposés et les producteurs eux, investissent et travaillent sur des méthodes de production, d’élevage, de semence et de récolte plus innovantes.
Pour travailler sur cette problématique de qualité des produits, nous assistons à l’apparition d’applications comme Yuka mais aussi des barèmes de notation comme le nutri score par exemple. L’association Ferme France souhaite ajouter sa contribution à la notation sociétale afin d’évaluer les produits alimentaires selon 6 caractéristiques : environnement, nutrition et santé humaine, bien-être animal, origine et contribution à l’économie française, traçabilité et transparence, et enfin responsabilité sociale. Les marques ne pourront pas être des expertes avec chaque caractéristique, elles choisiront de ce fait ce qu’elles souhaitent prioriser afin d’élaborer leurs stratégies marketing.
Pour conclure…
Cet attrait pour le marketing dans l’agriculture est en constante évolution. Les distributeurs intègrent de plus en plus à leurs communications audiovisuelles des producteurs. Cette technique vise à renforcer les valeurs de proximité avec une réduction du nombre d’intermédiaires.
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