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Growth Hacking
Originaire de la Silicon Valley, le concept du Growth Hacking commence petit à petit à conquérir les territoires de l’hexagone. Souvent utilisées par les starts ups, le but de cette nouvelle méthode est simple : augmenter la croissance d’un site web. Pour ceci, tous les acteurs du web, toute catégorie confondues, c’est-à-dire allant du développement web au marketing, s’investissent ensemble, chose qui par le passé n’a jamais été très familier. Ainsi, on utilise tous les moyens possibles pour générer le plus de visites possibles dans le site web, pour ainsi en obtenir des inscriptions, des partages, et enfin des revenus.
Schéma AARR de David McClure :
- Acquisition : SEO, SEM, relation de presse, emailing…
- Activation : faire agir le visiteur sur son site : création d’un compte, inscription à une newsletter…
- Retention : faire revenir le visiteur ; le canal privilégié est très souvent l’e-mailing.
- Referal : utiliser l’utilisateur de son service comme vecteur de la communication : invitations par emails, partages sur les réseaux sociaux…
- Revenue : l’utilisateur paie pour le service
Le growth hacking, c’est aussi plus qu’une simple pratique, c’est un véritable métier. On appelle celui qui est chargé de cette tâche le growth hacker. Son profil doit être assez polyvalent, car il doit non seulement faire appel à ses connaissances en marketing, mais aussi à ses expériences dans le web. Ainsi, on peut s’attendre à ce qu’il une très bonne faculté d’analyses de données, une excellente compréhension des motivations des utilisateurs, beaucoup de créativité, et bien sûr une obsession pour la croissance. Cependant, la question de la connaissance en programmation web peut être optionnelle, bien que d’avoir cette capacité en plus du reste demeure un sacré plus pour le profil.
L’un des exemples les plus évidents pour illustrer cette nouvelle est celle des débuts d’Hotmail : fondée en 1996, cette start up avait placé le growth hacking en première ligne pour développer son réseau. Les investisseurs s’étaient rapidement rendu compte que les recommandations représentaient le plus grand facteur d’inscription dans leur site. C’est donc grâce à un message inséré à la suite de chaque email « PS : I love you. Get your free email at Hotmail » qu’ils avaient pu en moins de deux ans avoir 12 millions d’utilisateurs actifs sur les 70 millions présents à ce moment.
Alors, prêts ou pas prêts, le Growth Hacking débarque en masse sur les réseaux français !
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