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Les incubateurs montent en puissance !

Posté le : 14 janvier 2016 à 22 h 37 min   /   par   /   comments (0)

Aux prémices d’un projet de création d’entreprise, il est parfois essentiel de se faire aider, accompagner, assister. C’est le principe même des incubateurs ouverts également aux étudiants par certaines écoles de commerce. Un outil précieux pour former les entrepreneurs de demain.
Un incubateur d’entreprises pour donner le terme exact, est une structure d’accompagnement de projets de créations d’entreprise. Son assistance se concentre sur trois domaines : l’hébergement, le conseil et le financement.

Un incubateur : à quoi ça sert ?

Un incubateur n’accueille que des projets de sociétés, des sociétés en cours de création ou qui viennent d’être créées, et non pas des entreprises qui sont déjà existantes et en développement. Un incubateur peut être privé, public, à but lucratif ou non, peut cibler son action sur un certain secteur, comme la recherche par exemple ou l’innovation. Les services sont donc différenciés d’un incubateur à l’autre.

En France, il existe cinq grandes catégories d’incubateurs :

  • Des incubateurs d’entreprises innovantes liés à la recherche publique. Ils sont une bonne trentaine et travaillent en collaboration avec les organismes de recherche, les laboratoires, les établissements d’enseignement supérieur.
  • Des incubateurs créés par les Agences de développement économique régionales, et au sein des pôles de compétitivité.
  • Des incubateurs liés à des écoles d’ingénieurs et de commerce qui accompagnent les jeunes diplômés, étudiants, mais aussi les anciens élèves.
  • Des incubateurs ayant une vocation spécifique. Il en existe ainsi qui sont réservés aux créatrices ou aux domaines artistiques.
  • Enfin, certains incubateurs privés se rapprochent dans leur raisonnement des fonds de capital risque ou de business angels ; leur approche étant plus particulièrement financière, ils s’adressent aussi à des sociétés déjà créées avec un potentiel de développement élevé.

Incubateurs : un changement de mentalité

Depuis déjà plusieurs années, un véritable changement de mentalité s’est opéré, un mouvement que l’on a également pu constater au niveau de la société française dans sa globalité. Le patron de PME, voire de TPE, n’est plus considéré comme un simple rouage de l’économie, mais comme une vraie possibilité d’avenir. Certains facteurs ont joué un rôle dans cette évolution :

  • Les étudiants et leurs professeurs ont bien entendu été influencés par l’exemple américain, qui ne méprise aucunement les jeunes qui veulent se lancer, bien au contraire. Ils sont encouragés et leur éventuel échec est considéré comme une simple prise d’expérience.
  • Les grandes start-ups devenues de vraies symboles ont aussi joué un rôle : la création de réseaux sociaux incontournables, les réussites en France de Price Minister, de Vente Privée ou de Meetic, en ont fait rêver plus d’un, même si l’objectif est bel et bien de créer une entreprise ; la richesse personnelle n’étant qu’une conséquence éventuelle du succès du projet.
  • Autre influence qui a porté ses fruits : le lancement du statut d’auto-entrepreneur, ainsi que le plan d’action du gouvernement en 2009. Il avait pour but de développer l’esprit d’entreprise dans l’enseignement supérieur, ce qui a poussé les dernières écoles à se lancer dans le mouvement. En effet, les ministres avaient rappelé qu’il était nécessaire pour la France d’avoir plus de diplômés bien formés pour s’investir dans des PME, soit par le biais de la création, soit par le biais de la reprise.

Il ne faut cependant pas s’imaginer que les jeunes générations sont tous des créateurs en herbe. La grande majorité suit encore des voies toutes tracées qui ont le bénéfice de fournir une excellente formation professionnelle, des perspectives d’avenir, ainsi qu’une certaine sécurité (en tous les cas meilleures que celle du créateur). Mais les électrons libres se multiplient, ceux et celles qui ont de bonnes idées, ou quelques difficultés à entrer dans un système hiérarchique classique, envisagent aujourd’hui très sérieusement la possibilité de se mettre à leur compte.

Incubateurs : les écoles de commerce en première ligne

Parmi les plus connus, on peut trouver environ une quinzaine d’incubateurs d’Ecoles de commerce destinés à l’entrepreneuriat étudiant tels que : Novancia (ex Advancia), HEC, l’ESSEC, ESCP Europe, EM Lyon Business School, l’EDHEC, EM Normandie, Grenoble Ecole de Management, Toulouse Business School qui toutes disposent de leur incubateur. Les Ecoles ont décidé d’encourager le mouvement pour ceux qui le souhaitent, et la crise pourrait bien être un facteur d’accélération face à la difficulté de décrocher le job de ses rêves.

Et après tout, si l’on n’a pas l’esprit d’aventure à 20 ans, quand l’acquérir ? Il y a des années, les ambitions des étudiants qui avaient envie d’un peu d’aventure allaient vers les métiers d’ingénieurs, pour partir sur une plateforme pétrolière, ou créer la filiale d’un grand groupe au bout du monde, voire devenir trader il y a une dizaine d’années. Mais la galaxie internet est passée par là et aujourd’hui les grandes success-stories de ce Nouveau Monde séduisent de plus en plus…

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Auteur : @SaharaAouaichia

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