Montpellier : une ville et ses "Folies" - Master Marketing

Le 21 septembre 2017, la ville de Montpellier procédait en présence de son architecte londonienne Farshid Moussavi à l’inauguration de sa dernière pépite architecturale : la Folie Divine.
Il s’agit d’un immeuble de 32 mètres aux allures futuristes. Des contours circulaires et neufs niveaux de forme irrégulière, disposés dans un ordre “aléatoire”. Des balcons sur tous les côtés du bâtiment pour privilégier la lumière. Ce chef d’oeuvre vient de s’inscrire dans le cadre d’un projet ambitieux et innovant. Un projet initié il y’a maintenant quelques années.

L’histoire des Folies Montpelliéraines du XVIIIe siècle…

L’histoire des Folies Montpelliéraines date du XVIIIe siècle. À cette époque, la ville de Montpellier connaît un fort engouement de la part des grands bourgeois et autres aristocrates. De ce fait, ils ont souhaités y faire bâtir de belles demeures à l’image de leur influence sur la ville.

On reconnaît les Folies par leurs architectures élégantes et leurs jardins remarquables.

Parmi elles : on y trouve le Château de Flaugergues, le Domaine de Grammont ou encore le Domaine de Méric qui pour la plupart sont classées ou inscrites à l’inventaire des Monuments Historique.

…à nos jours

C’est en 2012 qu’est né le projet immobilier nommé « Folies du XXIe siècle ». Issu de la volonté de l’ancienne municipalité d’Hélène Mandroux (PS) et son adjoint à l’urbanisme Michael Delafosse. Celui-ci a pour but la construction de 12 immeubles d’une architecture : contemporaine, audacieuse et innovante.

À travers ces 12 ” folies “, la Ville de Montpellier veut renouer avec l’une de ses traditions urbanistiques. Elle souhaite aussi marquer l’histoire du 21ème siècle tout en enrichissant son patrimoine. Cependant, en 2014, Philippe Saurel (actuel maire de la ville de Montpellier et président de Montpellier Méditerranée Métropole) décide de mettre fin au projet. Deux projets avaient alors déjà été retenus et leurs constructions furent lancées peu après.

Le premier projet est donc “La Folie Divine” et le second est nommé “L’arbre Blanc” signé par l’architecte japonais Sou Fujimoto. D’ailleurs, vous pouvez apercevoir, ce bâtiment actuellement en construction, aux abords de la Bibliothèque Universitaire (site Richter). Sa livraison est prévue pour 2018.

L’architecture : levier d’attractivité et outil de communication

“Ecrin naturel, objet d’admiration, une architecture pointue signée par un grand architecte est devenue une condition sine qua non du marketing urbain” (Meyronin, 2015)

Depuis tout temps, l’architecture permet d’identifier et de caractériser un territoire. À l’heure actuelle et plus que jamais, les territoires quels qu’ils soient ont bien compris les enjeux liés au développement d’une identité architecturale forte en vue d’accroitre leur attractivité. Avec l’apparition du marketing territorial tel que nous le connaissons aujourd’hui, l’architecture s’avère être un puissant outil de communication vecteur d’attractivité. La ville de Montpellier s’est montrée pionnière dans le domaine et connait désormais un rayonnement mondial.

by : CHAIMATA ATTOY

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