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Generation e-sport
Des milliers de spectateurs, des centaines de milliers de fans et des prix dépassant parfois le million d’euros : l’eSport, véritable religion dans certains pays, reste une pratique encore peu présente dans l’esprit des Français.
L’« eSport » ça vous parle ? Les termes « gg ! », « glhf » voire « noob »[1] vous sont familiers ?
Si oui, vous êtes peut-être un « gamer » averti ! Sinon, cet article peut vous éclairer !
Le monde du jeu vidéo connait ces dernières années une importante révolution : l’apparition de l’eSport, le sport électronique, qualifiant les compétitions et rencontres nationales/internationales autour d’un jeu vidéo.
De ces parties entre amis, celles qui se font au creux d’un canapé usé, où les verres et les pizzas s’enchainent alors que chacun essaye de donner le meilleur pour avoir le plus grand nombre de points, de buts ou encore de monstres vaincus ; ces parties qui durent des heures entières jusqu’à ce qu’un vainqueur soit proclamé, laissant un goût amer à son adverse avide de revanche, qui pour autant, ne peut s’empêcher de repartir avec un souvenir agréable de cette soirée.
Oui, c’est de ces parties que les petites compétitions entre amis ont laissé place à de réels enjeux, où l’on parlera alors d’eSport (sport électronique), où il ne s’agira plus d’être joueur mais « joueur professionnel ».
Les enjeux sont en effet tout autre, puisque l’on parle de 226 millions de fans d’eSport pour l’année 2015, on parle de sponsors tels que Coca-Cola, Red Bull ou New Balance pour des primes de victoire qui peuvent s’élever à plusieurs centaines de milliers d’euros (lors d’une rencontre autour du jeu Dota 2, l’équipe victorieuse remporta 6,6 millions de dollars) attribués à des joueurs situés entre 15 et 25 ans.
Mais alors, pour quelles raisons ces compétitions ne sont-elles pas aussi connues qu’une rencontre de foot, rubgy, basket ?
La culture du pays en est une, si ce n’est la principale. En Corée, par exemple, l’eSport est aussi réputée que le foot au Brésil !
La reconnaissance de l’eSport en tant que sport à part entière ne semble pas vouloir évoluer, tant dans les textes de lois que dans les esprits.
Néanmoins, ajouté au projet de loi de la secrétaire d’État chargée du numérique Axelle Lemaire, un article tend à combler le flou juridique présent autour de ces compétitions et du statut des joueurs professionnels (les « pro gamers »). Un pas non négligeable qui admet l’évolution fulgurante de cet univers, et de l’engouement qu’il provoque autour d’un public toujours plus nombreux !
Un monde en perpétuel évolution à l’avenir certainement prometteur où chacun pourrait y trouver un intérêt !
Source : http://www.lequipe.fr/explore/generation-esport/
[1]
gg : good game, terme utilisé pour féliciter une bonne action, son équipe ou l’équipe adverse.
glhf : good luck and have fun, utilisé en début pour transmettre son souhait d’une partie détendue et amusante.
noob : de l’anglais newbie, nouveau joueurs qui découvre le jeu.
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